avril 2014 :
Alain Duclos quitte la présidence du Comité Quéven-Koro.

Les membres du Conseil d'Administration et adhérents du CQK, le Comité de jumelage de Koro, les élus de Quéven et de Koro en ont été averti oralement et par écrit dès le début avril. Vous trouverez ci-dessous la lettre qu'il a envoyée à la presse locale ainsi que les extraits qui en ont été repris le 24 avril dernier :

Après douze séjours au Mali, de très nombreuses heures  passées à l’intérêt de ses populations depuis 1986 et à Quéven depuis 2000, il est l’heure pour moi d’anticiper une décision que j’avais évoquée depuis longtemps et que j’avais ensuite prévue  pour début 2015 : pour des raisons strictement personnelles, je démissionne de mes fonctions et je ne suis donc plus administrateur du Comité Quéven-Koro, ni par conséquent son président. Sans en faire une règle pour les autres j’ai toujours pensé qu’il  n’était pas bon que l’on préside les destinées (d’une association ou d’une collectivité d’ailleurs) trop longtemps. Les statuts du Comité Quéven-Koro écrits en 2001 allaient d’ailleurs dans ce sens : « Chaque membre du bureau ne pourra pas être réélu plus de quatre (4) fois successives à la même fonction ». Cela n’a jamais été vraiment appliqué, par manque de candidat, il est vrai . Il est temps pour moi de mettre en application cet article dont j’étais l’instigateur… Cela ne remet nullement en cause notre action tant à Quéven qu’à Koro, même si rien n’est facile  et je suis très fier de ce qui a réalisé avec toute l’équipe depuis l’origine. A Koro, de nombreuses réussites sont au palmarès  (école, bâtiment, puits…) et nous avons pu aider de nombreuses associations villageoises, en particulier féminines. Notre travail est reconnu à Koro, à Quéven et par les organismes institutionnels, y compris le Ministère des Affaires étrangères  qui nous apporte son soutien depuis de nombreuses années (Quéven fait partie des rares privilégiés soutenue par le Ministère des Affaires étrangères , moins d’une dizaine de dossiers retenue en Bretagne)

A Quéven, nous avons réussi à fédérer des personnes de tout horizon autour d’un beau projet et je ne doute pas que cela continue, car Koro a toujours besoin de nous. Le Conseil d’Administration compte désormais 11 membres, plus qu’exigé par nos statuts et peut donc continuer parfaitement  à diriger le Comité Quéven-Koro.

Et, même si certains me prêtent cette raison, ce n’est sûrement pas  dans cette direction qu’il faudra chercher. La démocratie, qui n’est pas encore accessible à tous dans le monde, est un bien trop précieuse  pour qu’on n’en respecte pas le verdict …

Tout le monde sait que je suis très attaché à ce jumelage, et que j’y ai  consacré, sans compter, des heures de bénévolat. J’y a ai pris beaucoup de  plaisir, et y a ai trouvé beaucoup de satisfaction, en particulier, avec le contact des Korois, lors des nombreux séjours sur place. Parfois aussi il faut l’avouer il a fallu se battre,  en particulier  d’ailleurs à cause du décalage entre nos façons de travailler à Quéven et à Koro :  sans doute sous forme de boutade, lors s’un échange de courriels concernant la désorganisation actuelle du Comité de Jumelage de Koro, un jeune korois d’une trentaine d’années m’a , encore récemment ,  gentiment reproché de ne pas comprendre la mentalité africaine, et de vouloir  transposer l’esprit européen et nos comportements à  la société malienne … J’avoue, après tant de temps au contact avec les Maliens,  avoir été un peu ri jaune   à  cette remarque, plutôt  injuste  car si l’on peut toujours estimer que  l’effort fait dans ce sens n’a pas été suffisant ,  la réciprocité du propos est également  vraie. Mais  il est vrai que je suis exigeant de  nature : je l’ai donc  également été pour le fonctionnement du Comité Quéven-Koro à Quéven même et, aussi  pour le jumelage. Pour la réussite du jumelage et des réalisations à Koro, pour mobiliser les Quévenois et adhérents, pour ne pas porter le  flanc à la critique,   je continue à croire que , en tout cas, sur le fond, cela était et est  nécessaire, encore plus à l’heure où certains concitoyens, même à Quéven, expriment des doutes , hélas, sur la pertinence d’un tel jumelage… Nécessaire mais aussi, parce que le Comité Quéven-Koro soutient chaque année des réalisations à Koro pour une vingtaine de mille d’€ , somme  venant des Quévenois ( adhésions, dons, participations à nos manifestations) , mais aussi de nos soutiens institutionnels  tels que la Commune  ou le Conseil Général du Morbihan, la Région Bretagne ou le Ministère des Affaires étrangères, toujours plus  pointilleux,  sur l’utilisation des fonds, ce qui est bien normal …

De tout cela j’ai parlé aux membres du Ca du Comité Quéven-Koro à qui j’ai téléphoné  et à qui, selon la loi, j’ai adressé une lettre, L’ensemble des adhérents a été prévenu par courriel ou lettre . Et évidemment le Comité de Jumelage de Koro  et le maire de Koro.  Bien entendu aussi, l’ancien maire Marc Cozilis, très impliqué dans ce jumelage depuis l’origine en 2001, et qui connaît bien Koro pour y être allé deux fois.   Et  le nouveau Maire Marc Boutruche qui, hélas,  n’a pas pu me recevoir lors du rendez-vous prévu ( mais  j’ai tout de même eu une longue entrevue avec  son adjointe Mme L. Tonnerre. L’occasion de lui expliquer  ce qu’est  le  jumelage-coopération  avec Koro depuis 2001 et l’implication de la commune de Quéven)