2006-2009

NOTE
Le programme de tous nos séjours  au Mali est toujours réparti en deux   temps à peu près égaux : la moitié du séjour à Koro pour régler les problèmes du jumelage ( réunion, contrôle des réalisations  de l’année, projets de l’année à venir) et l’autre moitié pour la découverte du pays ( Pays Dogon, Burkina...)

A noter que les participants règlent la totalité des frais de  leur séjour ( avion, visas,hébergement, restauration...)

 

20 février  - 7 mars 2006

 participants : Valérie BRIAND, Alain DUCLOS, Laurent LEGRAND et Brigitte LE NAGAR, Yvette et Patrick LE PORHIEL, Jean MALARY, Alain PREBOIS, Léone et Michel VITRY.

L’avion de Point-Afrique  est  à peine arrivé au cœur du Mali, à Sévaré que nous  visitons rapidement   Mopti, juste le temps  pour les  néophytes de s’imprégner un peu du pays  et de faire la transition avec ce qui nous attend !…

A cette période, à Mopti,  le niveau du fleuve Niger est trop bas et Abdra nous conduit à Konna, 60 km au Nord : une pinasse nous y attend pour nous seuls. Ibrahimi et Ousmane sont aux commandes, Fatimata à la cuisine. Trois jours  et demi de navigation,  pour remonter doucement  les 330 km de fleuve qui nous séparent de Tombouctou, à un rythme très éloigné de notre vie de toubabs quévenois . Il y a  beaucoup de « circulation » sur le fleuve : lourdes pinasses de transport de marchandises ou de passagers, bateaux de pêche à moteur ou à voiles faites de sacs de riz ( photo ci-dessus à gauche), des pirogues .Tout semble hors  du temps : le Lac Débo, et ses hippopotames, les villages  de pêcheurs, comme   Barképilo, grouillant d’enfants et de femmes, Niafounké le village du grand musicien Ali Farka Touré, décédé quelques jours après notre passage…  A 5000 km de Paris, c’est un autre monde… La navigation est parfois délicate entre les bancs de sables et les cailloux qui affleurent dangereusement. Nous bivouaquons deux nuits sur les berges du grand fleuve Nous sommes réveillés par les oiseaux et un vent froid.

 A cause du vent de face, nous arriverons avec  5 heures de retard à Tombouctou où nous attendent Abdra  et Youssouf nos amis chauffeurs ( photo à gauche).Après un petit tour dans le désert, c’est la  visite  de la cité mystérieuse. Un rêve se réalise… Décevante au premier abord, la ville, classée au patrimoine de l’Unesco,  est vraiment fascinante. Il faudrait pouvoir y rester un peu plus…

 Vendredi 24, il faut repartir, en 4x4 cette fois, vers Koro.  200 km de piste à travers le désert  nous conduisent à Douentza. Le paysage n’est jamais monotone… Nous nous arrêtons pour bivouaquer dans un endroit que nous croyions justement…désert !

Au cours du dîner, autour du feu, quatre gamins venus de nulle part,  sans doute intrigués par ces drôles d’envahisseurs,  nous tiennent compagnie, osant se rapprocher de nous peu à peu… ( à droite). Au petit matin, ils sont à nouveau là, mais accompagnés de mères et grandes sœurs… Inoubliable !

De Douentza, au nord de la falaise, il faut compter encore près de trois jours  de piste au cœur du Pays Dogon. ( photo ci-dessous à gauche : en arrivant à Douentza)

 

L’eau du fleuve est bien vite oubliée  dans ce paysage de grès  et de sable… Fombori, Nenndé, Bamba, Yendoumah, Banani,( à droite) Sangha, Enndé  : autant de villages dogons plus beaux les uns que les autres.

Et toujours un accueil exceptionnel.

 

 

 

Mardi midi , nous sommes à Koro, qui est quand même le but du voyage !On est  chez nous avec nos amis korois. Visite de courtoisie, réunions de travail avec élus et comité, fêtes, passage dans les écoles, dans les maraîchages des femmes…Le programme est chargé.

 Le contrôle des tâches  est méticuleusement fait, avec des hauts et des bas… : si le chantier de la bibliothèque est bien avancé (elle sera finie un mois plus tard; à droite ),  la batteuse achetée depuis plusieurs semaines  ne fonctionne pas, étant inadaptée au mil… Nous visitons quelques villages : Péné où le moulin à mil, lui, fonctionne à plein régime  et Pomodorodiou où nous déposons à l'école primaire le matériel scolaire apporté par Brigitte .On nous amène  même  en charrettes  à Sandiourou, 7 km en deux heures , sous le soleil de plomb( à gauche). Sans doute pour nous prouver que les charrettes, achetées en 2002 existent  (encore) et servent ( un peu !)  et que les ânes sont (toujours)  en vie ( voir Rubrique Réalisations à Koro 2002-2005  ….).  La visite  dans ce village a quand même un autre but : Sandiourou est un des deux villages qui a reçu du Comité Quéven-Koro deux  tonnes de mil l’an passé, lors de la grave crise alimentaire. Geste hautement symbolique (qu’il fallait faire) puisqu’on nous apprend que cette quantité, importante pour nous,  correspond  en réalité à …2 jours de nourriture !

Après le grand marché du samedi, il faut repartir pour Mopti que nous aurons d’autant plus le temps de visiter que notre avion, prévu pour lundi 6 mars à 10 h ne repartira que le lendemain matin, cloué au sol par une avarie…

 

 

2007, du 29 octobre au 11 novembre

 participants : Alain DUCLOS, Annie et Guy FROGIN, Jean-Yves Laurent, Maire de Quéven, Pascale  LE BOENNEC, Gine LE GOC , Renée  LE MARECHAL, Claudine MAHEO, Michel PEREZ, Alain PREBOIS, Laurent TOUDRET.

 Aussitôt arrivés à Koro  le mardi 30 octobre , c’est les retrouvailles pour plusieurs et les présentations pour quelques-uns dont Jean-Yves Laurent , le maire de Quéven qui rencontre enfin Agounon Djimdé son homologue malien. L’occasion de rappeler les problèmes de Koro, fil conducteur de notre visite : les écoles et surtout l’eau.Après les visites de courtoisie et la découverte à pied  de Koro, nous allons dans une première école où nous apportons le matériel scolaire (75 kg !) achetés par les élèves de 5 è de St-Jo-Lorient. ( ci-dessus, à droite)

 

 

 Un des buts du séjour est de préparer l’année 2008 et de faire le contrôle des tâches  des projets en cours : la batteuse, défectueuse l’an passée est (enfin) réparée et on ne manque pas de nous la montrer en état de marche (il faudra encore plusieurs mois pour qu’elle soit utilisée, non pas à Koro, comme prévu, mais dans les villages…) . à gauche

Parmi les visites il y a aussi la station de pompage , dont une des deux pompes  est hors d’usage .  Et le village de Gnini où les femmes évoquent leur sérieux problème de manque d’eau. Nous verrons au retour à Quéven ce qu’il convient de faire.

Mercredi 31, c’est jour de fête : les cérémonies – rue Quéven ! - du 5 è anniversaire du jumelage.

 

 

  Danses, discours, remise des cadeaux sous la présence des autorités, d’une large part de la population et … des équipes de la  télé et de la radio maliennes . Puis c’est l’inauguration de la bibliothèque, (ci-dessus,  à droite ) ,de la salle multimédia  et surtout du Centre de formation-Salle de Conférence, une des fiertés de Koro ! Nous y retournerons le soir pour une soirée Contes du terroir par les scolaires, et le lendemain pour la signature de la charte de jumelage, - à droite - copie de celle signée en 2002  à Quéven ainsi qu’une démonstration-concours, très animée,   de danses chorégraphiques , toujours par les écoliers, devant  une salle comble et surchauffée, dans tous les sens du termes.

 Nous avons prévu un petit saut de puce dans le Pays Dogon pour nos trois compagnons qui  rejoignent Quéven avant les autres. Magnifique comme d’habitude si ce n’est que les Korois nous ont loué ce qu’on appelle entre nous une  bétaillère . ( à gauche) Articulations  et fesses fragiles, s’abstenir…Je vous laisse imaginer les secousses sur les  pistes; le dos d’Alain P. en gardera longtemps des traces…

 Sans parler du retour où, au milieu de nulle part, nous nous réfugions  du soleil ardent sous un baobab chétif  en attendant la réparation d’un cardan, avec les moyens du bord .Heureusement, un croque-mort hollandais ( si, si !...)  qui nous suit avec son rutilant 4x4 nous remonte le moral avec ses blagues à 2 francs CFA…   ( à droite ) ...C’est aussi ça l’Afrique ! L’Afrique c’est aussi  la visite à la Mare Sacrée  ( voir ce lien)  de Koro, où l’épaule du maire de Quéven  est mas …sacrée , suite à une mauvaise chute !

 Après le départ de nos trois compagnons , c’est la deuxième partie du séjour pour  les huit autres Quévenois . Nous avons troqué la bétaillère des Korois pour deux confortables 4x4,  avec au programme un tour chez les Dogons de  la falaise ( Bamba, Yendoumah, - à gauche - Banani, Sangha…), la visite de Mopti, la « Venise malienne » et de son marché,  la belle ville  de Djenné où nous arrivons après une journée ( 120 km ) de pinasse sur fleuve.  Ville-musée, la plus belle ville du Mali classée au patrimoine de l’Unesco, la plus grande mosquée en banco du monde….( à droite ), on le dit partout et  c’est vrai ! Mais, est-ce la fatigue ou le contraste avec l’accueil des Dogons ?...  entre la saleté des rues et l’indifférence sinon la froideur des habitants,  on ne s’y sent pas très bien . Dommage !

Heureusement le petit crochet du retour par Enndé, au pied de la falaise et surtout le dernier passage à Koro où nous retrouvons nos amis avant de reprendre l’avion à Ouagadougou  nous fait oublier cette parenthèse  dont tout le monde rêvait pourtant…

 

20 novembre au 3 décembre 2008

 participants :Valérie BRIAND, Alain DUCLOS, Sylvaine DUCLOS,  Yvette LE PORHIEL,Alain PREBOIS.

C’est huitième année que des Quévenois se rendent  à Koro : cette année, nous avons souhaité un séjour un peu plus libre… 

Rien ne semble avoir changé depuis l’an passé. Et pourtant ! Que de changements en un an seulement : l’hôtel Tempéré où nous logeons est bien fréquenté,deux  banques ont été  ouvertes, signe évident d’une nette avancée économique, le nombre de  lignes téléphoniques et portables a explosé, et surtout la ville est enfin  électrifiée. On construit aussi une nouvelle mairie, le Centre pédagogique s’agrandit et uncentre multifonctionnel pour les femmes s’apprête à ouvrir… Oui vraiment, Koro  est en train de  changer…

 Nous sommes là aussi pour faire le bilan . D’abord la bibliothèque, une réussite ! Elle a déjà enregistré plus de 400 sorties et, depuis la création des abonnements, tout récemment, une cinquantaine de Korois se sont inscrits en quelques jours. A côté,  c’est  la Salle de Conférence et de Formation, la plus grande de la région, la fierté des Korois . En un an la grande salle  a  accueilli de très nombreuses réunions et des stages en tout genre. A Koro, quand il y a une réunion, on demande : c’est à Quéven ?  . ( réunion avec les femmes à droite )

Récemment, des étudiants en ophtalmo de Bures sur Yvette  y ont examiné les yeux des enfants du secteur pendant toute une semaine( pour plus de détails, cliquer sur le lien :    http://www.ico.asso.fr/pdf/Mali-diaporama2008-light.pdf ) .Fin novembre, plus de 200 femmes de Koro et environ ont suivi une journée d’information sur le SIDA… De plus, le Centre est déjà  financièrement autonome et génère même des bénéfices…

 A côté de la salle de conférence, c’est  le bâtiment  des Chambres de passages. Huit  chambres pour douze couchages, douches et toilettes, électricité, le local est maintenant terminé et attend le mobilier. Bientôt il accueillera les stagiaires et les formateurs, et accessoirement les Quévenois en séjour à Koro et fera de ce complexe ce bel outil de développement pour Koro. ( à gauche )

C’est à  la  salle de conférence que nous rencontrons le Comité de Jumelage et les élus  pour faire le bilan et parler des projets . C’est encore là que nous rencontrons les associations de femmes.Les discussions sont constructives  et parfois… franches ! Ainsi la batteuse destinée aux femmes de Koro est arrivée ...à Yadianga où nous verrons  qu’elle est bien utilisée:  les Koroises ne s’en servaient pas et cela  demande quelques explications…

 Pour 2009, le Comité Quéven-Koro a choisi de soutenir  4 microprojets axés sur les femmes :un projet de maraichage à Koro-ville et embouche  de moutons dans  3 villages. On s’en fait expliquer le mécanisme afin d’en discuter à notre réunion de retour à Quéven.

 
Réunions, repas avec les amis korois, balade au marché, cour de cuisine malienne chez Djenéba, accueil dans les village  ( à gauche ) … le séjour, entrecoupé d’une escapade dans la falaise avec le minibus de Morbihan-Sahel, est  encore une fois plus que positif.

 

Avant de reprendre l’avion pour Nantes, nous avons programmé une découverte du sud Burkina Faso que nous traversons chaque année sans vraiment prendre le temps de s’y arrêter ! C’est notre ami  Issaka qui fera le chauffeur, guidé par Alain P. qui connaît parfois mieux les villages que lui ! 

 La poussière et la foule de Ouagadougou  sont  étouffantes et nous ne nous y attarderons pas . Après Kombissiri et sa  belle mosquée, la plus vieille  du pays, c’est un troupeau d’éléphants qui nous coupe la route ! ( à droite ). Des éléphants nous en verrons aussi au Parc de Nazingci-dessus, a avant de visiter le pays Kassena : pour un peu que l’on s’intéresse à l’Afrique de l’Ouest, le village et la cour royale de Tiébélé ( à gauche ) sont connus  et cela reste un des grands souvenirs de  ce voyage.

 


Tout autre paysage avec la campagne verdoyante autour du Lac de Zabré. Nous remontons par Garango, ville jumelée avec Laval  en Mayenne. A la fin du voyage, Issaka nous réserve une surprise : nous sommes attendus dans son village natal de Zorgho où toute sa famille nous accueille avec danseurs , danseuses et musiciens  du Pays Mossis.( à droite )

Lundi  1 er et mardi 2 décembre, nous sommes à Ouagadougou . En attendant l’avion , Issaka nous emmène au Parc de sculpture de Laongo, puis à la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé.

Derniers jours au rythme africain avant de se replonger dans la vie trépidante des toubabs…

 

 

2009, 21 novembre- 6 décembre

 participants : Maurice CAIGNEC, Marc COZILIS, Maire de Quéven, Alain DUCLOS, Frédérique FROGIN, Guy FROGIN, Laurence et Alain GUYONVARHO, Alain PREBOIS

Ça commence mal ! A l’arrivée à Ouagadougou, il manque les  valises d’Alain  et de Maurice  qui ne nous retrouverons que demain à Koro …  Ils rateront l’accueil de nos amis korois : dès notre arrivée nous sommes conviés à planter quelques arbres dans la cour du Centre Culture Koro-Quéven qui sera notre QG pendant une semaine.

 Autre surprise, plus agréable celle-là : au beau milieu d’une rue de Koro, nous tombons sur Tony, jeune Quévenois de 20 ans qui est venu seul au Mali pour rencontrer son  ami avec lequel il correspond depuis 7 ans, du temps où il était au collège Kerbellec ! Il nous accompagnera dans bon nombre de visites.  ( à gauche )

 Cette année, pas de problème de logement puisque nous inaugurons les Chambres de passage qui jouxtent le Centre de Formation : peut-être faudra-t-il quand même que le Comité de Jumelage de Koro revoie la plomberie, pour le moins déficiente… ( à droite )

Lors de nos balades dans la ville , on nous reconnaît : 8 toubabs en vadrouille,  çà ne passe pas inaperçus…Malgré de nombreux progrès, une chose ne chose n’a guère changé : cet amoncellement de détritus et d’innombrables sacs plastiques que le vent et les eaux de ruissellement ont carrément incrusté dans le sol  .A notre première réunion de travail , ce problème crucial sera évoqué et le Comité Quéven-Koro  aidera donc à la construction de 6 dépôts d’ordures, une des phases de l’assainissement de la ville. Plusieurs autres projets nous sont proposés , dont la rénovation de l’école de Kiri où nous nous rendons . Nous allons également au maraîchage financé en 2008 . Tout est prêt, clôture et portail, le matériel est acheté : seaux, arrosoirs et binettes… Hélas, il ne fonctionne pas vraiment à plein régime , par…manque d’eau . Un puits a bien été creusé mais les techniciens ne sont pas allés au-delà de la roche. Un surcreusement paraît nécessaire.

 Les Korois ont également prévu le passage dans plusieurs villages , dont Gnini, Yadienga et Pomorododiou où l’on comprend enfin le mécanisme précis des projets d’ embouche ovine  financés cette année ! A Péné, pas vraiment de projets  pour 2009, mais nous apportons les courriers des jeunes élèves d’Yvon Renard , de l’école Jean-Jaurès . Nous ramènerons à Quéven les réponses des petits Maliens et un Français qui  fait plusieurs fois par an la navette entre Koro et la France jouera au facteur…C’est une jeune écolière de Péné  qui fait le discours d’accueil, émue par la présence des toubabs. Chants, danses, échange de présents et, malgré l’heure tardive , le traditionnel baisser des couleurs au son de l’hymne national en présence des élèves et des maîtres…..L’échange  est amorcé.Avec un peu de bonne volonté ça devrait marcher . Et peut-être que dans une dizaine d’années un jeune de Jean-Jaurès viendra à Koro voir son correspondant comme Tony.( voir Rubriques Vie du Comité et Actions à Quéven 2009     et photos ci-contre )

Enfin  nous faisons le tour des écoles de Koro-ville pour faire  le point sur l’utilisation des trousses de secours d’urgence que nous avions laissées l’an passé : malgré une école qui n’a pas joué le jeu, le bilan est satisfaisant et nous étendrons donc l’expérience.

Toujours dans le même  domaine , nous allons à Kiri, où l’on visite l’école provisoire que les femmes ont fait construire . Un projet de consolidation est retenu... ( photo de gauche )

Les branchages  seront remplacés par une charpente métallique des tôles et un double-plafond. les murs de  banco seront enduits de ciment peint...

( voir Rubrique : Réalisations à Koro 2010 )

 

 

 Le jumelage Quéven-Koro a d’autres dimensions que le développement . On le voit avec les échanges scolaires. En attendant- qui sait ? – un match de foot Koro-Quéven, nous avons aussi apporté dans nos valises   des kilos de maillots et de bas neufs, quelques ballons et de très nombreuses coupes, offerts par la section football du CSQ de Quéven.

Il y a la foule des grands jours au stade pour le derby local   FC Anaye contre FC Dogon organisé en notre honneur….( voir Rubriques Vie du Comité et Actions à Quéven 2009  )

 

  Dernière soirée avant le départ : sous la houlette du  maître de cérémonie Atiguem, les deux associations théâtrales  Yanagaye et Yapoo  nous présentent les danses traditionnelles de la région de Koro  devant une foule très dense… ( photos  à gauche et ci-dessus à droite ) .Le dernier hommage revient aux femmes : aux vielles femmes  qui ne sont pas originaires de Koro mais qui jouent une part importante dans la vie communautaire : ce sont elles qui vont prier à la Mare Sacrée  (cliquer sur ce lien)    lorsqu’il y a pénurie de pluies,  ce sont à elles que l’on fait appel pour régler les petites querelles entre familles… Belle leçon pour nous toubabs qui choquons tant les Africains avec notre attitude pas toujours très solidaires vis-à-vis des personnes âgées… ( à droite )

Réunions de travail, visites, bilan des actions en cours, préparation des projets à venir,  fêtes… rien ne vaut un séjour sur place pour pérenniser ce jumelage !

 
Comme à l’accoutumée, nous nous réservons quelques jours pour découvrir le pays.

 Cette année, ce sera la découverte du Pays Dogon en prenant un  itinéraire hors des sentiers battus .
Quelques  classiques  malgré tout : Kani-Kombolé, le berceau des Dogons, Teli, Songho et la grotte des circoncis toujours aussi impressionnante, Fombori et ses nécropoles troglodytiques….Mais  aussi des villages que peu de toubabs ont l’occasion de découvrir : le village fortifié de Niongono sur son piton rocheux, la plus vieille mosquée du Mali à Nando, Kendié sur le plateau, l’oasis de verdure Borko et ses innombrables crocodiles sacrés , Damassongo

 Parmi cette rocaille, nous n’oublierons ni le  tour à Mopti , havre de fraicheur étonnamment déserte pour cause de fête religieuse de Tabaski  alors que d’habitude elle si grouillante, ni  la balade en pirogue sur le fleuve Niger.

Et pour couronner le tout,nous terminerons par  l’inoubliable Danse des Masques à Tireli dont tout le monde se souviendra.

Petite halte à Koro pour saluer nos amis, pour les dernières réunions, les dernières visites et nous repartons vers Ouagadougou et Quéven où nous ferons le bilan avec les adhérents , cinq jours après, à peine remis de nos émotions.