NOTE
Le programme de tous nos séjours au Mali est toujours réparti en deux temps à peu près égaux : la moitié du séjour à Koro pour régler les problèmes du jumelage ( réunion, contrôle des réalisations de l’année, projets de l’année à venir) et l’autre moitié pour la découverte du pays ( Pays Dogon, Burkina...)
A noter que les participants règlent la totalité des frais de leur séjour ( avion, visas,hébergement, restauration...)
participants : Valérie BRIAND, Alain DUCLOS, Laurent LEGRAND et Brigitte LE NAGAR, Yvette et Patrick LE PORHIEL, Jean MALARY, Alain PREBOIS, Léone et Michel VITRY.
L’avion de Point-Afrique est à peine arrivé au cœur du Mali, à Sévaré que nous visitons rapidement Mopti, juste le temps pour les néophytes de s’imprégner un peu du pays et de faire la transition avec ce qui nous attend !…
A cette période, à Mopti, le niveau du fleuve Niger est trop bas et Abdra nous conduit à Konna, 60 km au Nord : une pinasse nous y attend pour nous seuls. Ibrahimi et Ousmane sont aux commandes, Fatimata à la cuisine. Trois jours et demi de navigation, pour remonter doucement les 330 km de fleuve qui nous séparent de Tombouctou, à un rythme très éloigné de notre vie de toubabs quévenois . Il y a beaucoup de « circulation » sur le fleuve : lourdes pinasses de transport de marchandises ou de passagers, bateaux de pêche à moteur ou à voiles faites de sacs de riz ( photo ci-dessus à gauche), des pirogues .Tout semble hors du temps : le Lac Débo, et ses hippopotames, les villages de pêcheurs, comme Barképilo, grouillant d’enfants et de femmes, Niafounké le village du grand musicien Ali Farka Touré, décédé quelques jours après notre passage… A 5000 km de Paris, c’est un autre monde… La navigation est parfois délicate entre les bancs de sables et les cailloux qui affleurent dangereusement. Nous bivouaquons deux nuits sur les berges du grand fleuve Nous sommes réveillés par les oiseaux et un vent froid.
A cause du vent de face, nous arriverons avec 5 heures de retard à Tombouctou où nous attendent Abdra et Youssouf nos amis chauffeurs ( photo à gauche).Après un petit tour dans le désert, c’est la visite de la cité mystérieuse. Un rêve se réalise… Décevante au premier abord, la ville, classée au patrimoine de l’Unesco, est vraiment fascinante. Il faudrait pouvoir y rester un peu plus…
Vendredi 24, il faut repartir, en 4x4 cette fois, vers Koro. 200 km de piste à travers le désert nous conduisent à Douentza. Le paysage n’est jamais monotone… Nous nous arrêtons pour bivouaquer dans un endroit que nous croyions justement…désert !
Au cours du dîner, autour du feu, quatre gamins venus de nulle part, sans doute intrigués par ces drôles d’envahisseurs, nous tiennent compagnie, osant se rapprocher de nous peu à peu… ( à droite). Au petit matin, ils sont à nouveau là, mais accompagnés de mères et grandes sœurs… Inoubliable !
De Douentza, au nord de la falaise, il faut compter encore près de trois jours de piste au cœur du Pays Dogon. ( photo ci-dessous à gauche : en arrivant à Douentza)
L’eau du fleuve est bien vite oubliée dans ce paysage de grès et de sable… Fombori, Nenndé, Bamba, Yendoumah, Banani,( à droite) Sangha, Enndé : autant de villages dogons plus beaux les uns que les autres.
Et toujours un accueil exceptionnel.
Mardi midi , nous sommes à Koro, qui est quand même le but du voyage !On est chez nous avec nos amis korois. Visite de courtoisie, réunions de travail avec élus et comité, fêtes, passage dans les écoles, dans les maraîchages des femmes…Le programme est chargé.
Le contrôle des tâches est méticuleusement fait, avec des hauts et des bas… : si le chantier de la bibliothèque est bien avancé (elle sera finie un mois plus tard; à droite ), la batteuse achetée depuis plusieurs semaines ne fonctionne pas, étant inadaptée au mil… Nous visitons quelques villages : Péné où le moulin à mil, lui, fonctionne à plein régime et Pomodorodiou où nous déposons à l'école primaire le matériel scolaire apporté par Brigitte .On nous amène même en charrettes à Sandiourou, 7 km en deux heures , sous le soleil de plomb( à gauche). Sans doute pour nous prouver que les charrettes, achetées en 2002 existent (encore) et servent ( un peu !) et que les ânes sont (toujours) en vie ( voir Rubrique Réalisations à Koro 2002-2005 ….). La visite dans ce village a quand même un autre but : Sandiourou est un des deux villages qui a reçu du Comité Quéven-Koro deux tonnes de mil l’an passé, lors de la grave crise alimentaire. Geste hautement symbolique (qu’il fallait faire) puisqu’on nous apprend que cette quantité, importante pour nous, correspond en réalité à …2 jours de nourriture !
Après le grand marché du samedi, il faut repartir pour Mopti que nous aurons d’autant plus le temps de visiter que notre avion, prévu pour lundi 6 mars à 10 h ne repartira que le lendemain matin, cloué au sol par une avarie…
participants : Alain DUCLOS, Annie et Guy FROGIN, Jean-Yves Laurent, Maire de Quéven, Pascale LE BOENNEC, Gine LE GOC , Renée LE MARECHAL, Claudine MAHEO, Michel PEREZ, Alain PREBOIS, Laurent TOUDRET.
Aussitôt arrivés à Koro le mardi 30 octobre , c’est les retrouvailles pour plusieurs et les présentations pour quelques-uns dont Jean-Yves Laurent , le maire de Quéven qui rencontre enfin Agounon Djimdé son homologue malien. L’occasion de rappeler les problèmes de Koro, fil conducteur de notre visite : les écoles et surtout l’eau.Après les visites de courtoisie et la découverte à pied de Koro, nous allons dans une première école où nous apportons le matériel scolaire (75 kg !) achetés par les élèves de 5 è de St-Jo-Lorient. ( ci-dessus, à droite)
Un des buts du séjour est de préparer l’année 2008 et de faire le contrôle des tâches des projets en cours : la batteuse, défectueuse l’an passée est (enfin) réparée et on ne manque pas de nous la montrer en état de marche (il faudra encore plusieurs mois pour qu’elle soit utilisée, non pas à Koro, comme prévu, mais dans les villages…) . à gauche
Parmi les visites il y a aussi la station de pompage , dont une des deux pompes est hors d’usage . Et le village de Gnini où les femmes évoquent leur sérieux problème de manque d’eau. Nous verrons au retour à Quéven ce qu’il convient de faire.
Mercredi 31, c’est jour de fête : les cérémonies – rue Quéven ! - du 5 è anniversaire du jumelage.
Danses, discours, remise des cadeaux sous la présence des autorités, d’une large part de la population et … des équipes de la télé et de la radio maliennes . Puis c’est l’inauguration de la bibliothèque, (ci-dessus, à droite ) ,de la salle multimédia et surtout du Centre de formation-Salle de Conférence, une des fiertés de Koro ! Nous y retournerons le soir pour une soirée Contes du terroir par les scolaires, et le lendemain pour la signature de la charte de jumelage, - à droite - copie de celle signée en 2002 à Quéven ainsi qu’une démonstration-concours, très animée, de danses chorégraphiques , toujours par les écoliers, devant une salle comble et surchauffée, dans tous les sens du termes.
Nous avons prévu un petit saut de puce dans le Pays Dogon pour nos trois compagnons qui rejoignent Quéven avant les autres. Magnifique comme d’habitude si ce n’est que les Korois nous ont loué ce qu’on appelle entre nous une bétaillère . ( à gauche) Articulations et fesses fragiles, s’abstenir…Je vous laisse imaginer les secousses sur les pistes; le dos d’Alain P. en gardera longtemps des traces…
Sans parler du retour où, au milieu de nulle part, nous nous réfugions du soleil ardent sous un baobab chétif en attendant la réparation d’un cardan, avec les moyens du bord .Heureusement, un croque-mort hollandais ( si, si !...) qui nous suit avec son rutilant 4x4 nous remonte le moral avec ses blagues à 2 francs CFA… ( à droite ) ...C’est aussi ça l’Afrique ! L’Afrique c’est aussi la visite à la Mare Sacrée ( voir ce lien) de Koro, où l’épaule du maire de Quéven est mas …sacrée , suite à une mauvaise chute !
Après le départ de nos trois compagnons , c’est la deuxième partie du séjour pour les huit autres Quévenois . Nous avons troqué la bétaillère des Korois pour deux confortables 4x4, avec au programme un tour chez les Dogons de la falaise ( Bamba, Yendoumah, - à gauche - Banani, Sangha…), la visite de Mopti, la « Venise malienne » et de son marché, la belle ville de Djenné où nous arrivons après une journée ( 120 km ) de pinasse sur fleuve. Ville-musée, la plus belle ville du Mali classée au patrimoine de l’Unesco, la plus grande mosquée en banco du monde….( à droite ), on le dit partout et c’est vrai ! Mais, est-ce la fatigue ou le contraste avec l’accueil des Dogons ?... entre la saleté des rues et l’indifférence sinon la froideur des habitants, on ne s’y sent pas très bien . Dommage !
Heureusement le petit crochet du retour par Enndé, au pied de la falaise et surtout le dernier passage à Koro où nous retrouvons nos amis avant de reprendre l’avion à Ouagadougou nous fait oublier cette parenthèse dont tout le monde rêvait pourtant…
participants :Valérie BRIAND, Alain DUCLOS, Sylvaine DUCLOS, Yvette LE PORHIEL,Alain PREBOIS.
C’est huitième année que des Quévenois se rendent à Koro : cette année, nous avons souhaité un séjour un peu plus libre…
Rien ne semble avoir changé depuis l’an passé. Et pourtant ! Que de changements en un an seulement : l’hôtel Tempéré où nous logeons est bien fréquenté,deux banques ont été ouvertes, signe évident d’une nette avancée économique, le nombre de lignes téléphoniques et portables a explosé, et surtout la ville est enfin électrifiée. On construit aussi une nouvelle mairie, le Centre pédagogique s’agrandit et uncentre multifonctionnel pour les femmes s’apprête à ouvrir… Oui vraiment, Koro est en train de changer…
Nous sommes là aussi pour faire le bilan . D’abord la bibliothèque, une réussite ! Elle a déjà enregistré plus de 400 sorties et, depuis la création des abonnements, tout récemment, une cinquantaine de Korois se sont inscrits en quelques jours. A côté, c’est la Salle de Conférence et de Formation, la plus grande de la région, la fierté des Korois . En un an la grande salle a accueilli de très nombreuses réunions et des stages en tout genre. A Koro, quand il y a une réunion, on demande : c’est à Quéven ? . ( réunion avec les femmes à droite )
Récemment, des étudiants en ophtalmo de Bures sur Yvette y ont examiné les yeux des enfants du secteur pendant toute une semaine( pour plus de détails, cliquer sur le lien : http://www.ico.asso.fr/pdf/Mali-diaporama2008-light.pdf ) .Fin novembre, plus de 200 femmes de Koro et environ ont suivi une journée d’information sur le SIDA… De plus, le Centre est déjà financièrement autonome et génère même des bénéfices…
A côté de la salle de conférence, c’est le bâtiment des Chambres de passages. Huit chambres pour douze couchages, douches et toilettes, électricité, le local est maintenant terminé et attend le mobilier. Bientôt il accueillera les stagiaires et les formateurs, et accessoirement les Quévenois en séjour à Koro et fera de ce complexe ce bel outil de développement pour Koro. ( à gauche )
C’est à la salle de conférence que nous rencontrons le Comité de Jumelage et les élus pour faire le bilan et parler des projets . C’est encore là que nous rencontrons les associations de femmes.Les discussions sont constructives et parfois… franches ! Ainsi la batteuse destinée aux femmes de Koro est arrivée ...à Yadianga où nous verrons qu’elle est bien utilisée: les Koroises ne s’en servaient pas et cela demande quelques explications…
Pour 2009, le Comité Quéven-Koro a choisi de soutenir 4 microprojets axés sur les femmes :un projet de maraichage à Koro-ville et embouche de moutons dans 3 villages. On s’en fait expliquer le mécanisme afin d’en discuter à notre réunion de retour à Quéven.
Réunions, repas avec les amis korois, balade au marché, cour de cuisine malienne chez Djenéba, accueil dans les village ( à gauche ) … le séjour, entrecoupé d’une escapade dans la falaise avec le minibus de Morbihan-Sahel, est encore une fois plus que positif.
Avant de reprendre l’avion pour Nantes, nous avons programmé une découverte du sud Burkina Faso que nous traversons chaque année sans vraiment prendre le temps de s’y arrêter ! C’est notre ami Issaka qui fera le chauffeur, guidé par Alain P. qui connaît parfois mieux les villages que lui !
La poussière et la foule de Ouagadougou sont étouffantes et nous ne nous y attarderons pas . Après Kombissiri et sa belle mosquée, la plus vieille du pays, c’est un troupeau d’éléphants qui nous coupe la route ! ( à droite ). Des éléphants nous en verrons aussi au Parc de Nazingci-dessus, a avant de visiter le pays Kassena : pour un peu que l’on s’intéresse à l’Afrique de l’Ouest, le village et la cour royale de Tiébélé ( à gauche ) sont connus et cela reste un des grands souvenirs de ce voyage.
Tout autre paysage avec la campagne verdoyante autour du Lac de Zabré. Nous remontons par Garango, ville jumelée avec Laval en Mayenne. A la fin du voyage, Issaka nous réserve une surprise : nous sommes attendus dans son village natal de Zorgho où toute sa famille nous accueille avec danseurs , danseuses et musiciens du Pays Mossis.( à droite )
Lundi 1 er et mardi 2 décembre, nous sommes à Ouagadougou . En attendant l’avion , Issaka nous emmène au Parc de sculpture de Laongo, puis à la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé.
Derniers jours au rythme africain avant de se replonger dans la vie trépidante des toubabs…
participants : Maurice CAIGNEC, Marc COZILIS, Maire de Quéven, Alain DUCLOS, Frédérique FROGIN, Guy FROGIN, Laurence et Alain GUYONVARHO, Alain PREBOIS
Ça commence mal ! A l’arrivée à Ouagadougou, il manque les valises d’Alain et de Maurice qui ne nous retrouverons que demain à Koro … Ils rateront l’accueil de nos amis korois : dès notre arrivée nous sommes conviés à planter quelques arbres dans la cour du Centre Culture Koro-Quéven qui sera notre QG pendant une semaine.
Autre surprise, plus agréable celle-là : au beau milieu d’une rue de Koro, nous tombons sur Tony, jeune Quévenois de 20 ans qui est venu seul au Mali pour rencontrer son ami avec lequel il correspond depuis 7 ans, du temps où il était au collège Kerbellec ! Il nous accompagnera dans bon nombre de visites. ( à gauche )
Cette année, pas de problème de logement puisque nous inaugurons les Chambres de passage qui jouxtent le Centre de Formation : peut-être faudra-t-il quand même que le Comité de Jumelage de Koro revoie la plomberie, pour le moins déficiente… ( à droite )
Lors de nos balades dans la ville , on nous reconnaît : 8 toubabs en vadrouille, çà ne passe pas inaperçus…Malgré de nombreux progrès, une chose ne chose n’a guère changé : cet amoncellement de détritus et d’innombrables sacs plastiques que le vent et les eaux de ruissellement ont carrément incrusté dans le sol .A notre première réunion de travail , ce problème crucial sera évoqué et le Comité Quéven-Koro aidera donc à la construction de 6 dépôts d’ordures, une des phases de l’assainissement de la ville. Plusieurs autres projets nous sont proposés , dont la rénovation de l’école de Kiri où nous nous rendons . Nous allons également au maraîchage financé en 2008 . Tout est prêt, clôture et portail, le matériel est acheté : seaux, arrosoirs et binettes… Hélas, il ne fonctionne pas vraiment à plein régime , par…manque d’eau . Un puits a bien été creusé mais les techniciens ne sont pas allés au-delà de la roche. Un surcreusement paraît nécessaire.
Les Korois ont également prévu le passage dans plusieurs villages , dont Gnini, Yadienga et Pomorododiou où l’on comprend enfin le mécanisme précis des projets d’ embouche ovine financés cette année ! A Péné, pas vraiment de projets pour 2009, mais nous apportons les courriers des jeunes élèves d’Yvon Renard , de l’école Jean-Jaurès . Nous ramènerons à Quéven les réponses des petits Maliens et un Français qui fait plusieurs fois par an la navette entre Koro et la France jouera au facteur…C’est une jeune écolière de Péné qui fait le discours d’accueil, émue par la présence des toubabs. Chants, danses, échange de présents et, malgré l’heure tardive , le traditionnel baisser des couleurs au son de l’hymne national en présence des élèves et des maîtres…..L’échange est amorcé.Avec un peu de bonne volonté ça devrait marcher . Et peut-être que dans une dizaine d’années un jeune de Jean-Jaurès viendra à Koro voir son correspondant comme Tony.( voir Rubriques Vie du Comité et Actions à Quéven 2009 et photos ci-contre )
Enfin nous faisons le tour des écoles de Koro-ville pour faire le point sur l’utilisation des trousses de secours d’urgence que nous avions laissées l’an passé : malgré une école qui n’a pas joué le jeu, le bilan est satisfaisant et nous étendrons donc l’expérience.
Toujours dans le même domaine , nous allons à Kiri, où l’on visite l’école provisoire que les femmes ont fait construire . Un projet de consolidation est retenu... ( photo de gauche )
Les branchages seront remplacés par une charpente métallique des tôles et un double-plafond. les murs de banco seront enduits de ciment peint...
( voir Rubrique : Réalisations à Koro 2010 )
Le jumelage Quéven-Koro a d’autres dimensions que le développement . On le voit avec les échanges scolaires. En attendant- qui sait ? – un match de foot Koro-Quéven, nous avons aussi apporté dans nos valises des kilos de maillots et de bas neufs, quelques ballons et de très nombreuses coupes, offerts par la section football du CSQ de Quéven.
Il y a la foule des grands jours au stade pour le derby local FC Anaye contre FC Dogon organisé en notre honneur….( voir Rubriques Vie du Comité et Actions à Quéven 2009 )
Dernière soirée avant le départ : sous la houlette du maître de cérémonie Atiguem, les deux associations théâtrales Yanagaye et Yapoo nous présentent les danses traditionnelles de la région de Koro devant une foule très dense… ( photos à gauche et ci-dessus à droite ) .Le dernier hommage revient aux femmes : aux vielles femmes qui ne sont pas originaires de Koro mais qui jouent une part importante dans la vie communautaire : ce sont elles qui vont prier à la Mare Sacrée (cliquer sur ce lien) lorsqu’il y a pénurie de pluies, ce sont à elles que l’on fait appel pour régler les petites querelles entre familles… Belle leçon pour nous toubabs qui choquons tant les Africains avec notre attitude pas toujours très solidaires vis-à-vis des personnes âgées… ( à droite )
Réunions de travail, visites, bilan des actions en cours, préparation des projets à venir, fêtes… rien ne vaut un séjour sur place pour pérenniser ce jumelage !
Comme à l’accoutumée, nous nous réservons quelques jours pour découvrir le pays.
Cette année, ce sera la découverte du Pays Dogon en prenant un itinéraire hors des sentiers battus .
Quelques classiques malgré tout : Kani-Kombolé, le berceau des Dogons, Teli, Songho et la grotte des circoncis toujours aussi impressionnante, Fombori et ses nécropoles troglodytiques….Mais aussi des villages que peu de toubabs ont l’occasion de découvrir : le village fortifié de Niongono sur son piton rocheux, la plus vieille mosquée du Mali à Nando, Kendié sur le plateau, l’oasis de verdure Borko et ses innombrables crocodiles sacrés , Damassongo…
Parmi cette rocaille, nous n’oublierons ni le tour à Mopti , havre de fraicheur étonnamment déserte pour cause de fête religieuse de Tabaski alors que d’habitude elle si grouillante, ni la balade en pirogue sur le fleuve Niger.
Et pour couronner le tout,nous terminerons par l’inoubliable Danse des Masques à Tireli dont tout le monde se souviendra.
Petite halte à Koro pour saluer nos amis, pour les dernières réunions, les dernières visites et nous repartons vers Ouagadougou et Quéven où nous ferons le bilan avec les adhérents , cinq jours après, à peine remis de nos émotions.