février - envoi d’un conteneur par l’intermédiaire de l’association AIVM ( Ille-et-Vilaine/Mopti) : près de 700 kg de matériel (1,2 m3 ) en 41 colis de livres scolaires, encyclopédie, consommables médicaux pour les dispensaires, jouets éducatifs pour le jardin d’enfants, maillots de football…) Coût de l’envoi : 250 €
Il s’agissait du premier projet concernant le nettoyage et en particulier le marché de la ville et aussi du transport,dans de meilleures conditions d’hygiène, de la viande depuis l’abattoir.Ainsi une charrette pour ce transport a été construite sur place ainsi que cinq autres charettes pour le celui des ordures . Cinq ânes et un cheval pour la traction ont été achetés. L’ensemble a été complété de d'achat de brouettes (20 ) et différents matériels et outils : pelles et râteaux (40 de chaque) , balais et paires de gants ( 20 ): impressionnant et encourageant… .Hélas, après une grande cérémonie pour la remise du matériel en présence de toute la commune, il faut bien dire que l’utilisation n’a pas été à la hauteur des espérances… Inquiets, nous en avons parlé à de nombreuses reprises et en mars 2005, sans doute pour nous prouver leur existence – à défaut de leur bon usage- on nous a amené sur ces fameuses charrettes au village de Sandiourou, à quelques kilomètres de Koro…
Les Quévenois en séjour à Koro ont vu la ville
En novembre 2008, même si l’on retrouve une charrette ou deux et quelques brouettes, il faut bien se rendre à l’évidence que le matériel n’a pas été utilisé pour le bien de la communauté.
Dans sa lettre du 10 mars 2009, le Maire de Koro, Agounon Djimdé à l’époque, dans une lettre à Marc Cozilis, nouveau maire de Quéven et à Danielle Le Drogo, la présidente du Comité Quéven, a beau affirmer pourtant qu’une grande partie du matériel existe encore et sert bien, ce premier projet n’est pas à mettre dans la liste des réussites…La jeunesse des deux comités – le projet a été monté à la hâte, avant même que le jumelage ne soit signé- est sans doute la raison de cette déception, heureusement largement compensée par toutes les réussites qui ont suivi cette année d’apprentissage…
Achat d’un télécopieur ( 380 €) pour faciliter les échanges entre les comités et aussi de matériel pédagogique pour les écoles ( 225 €) : règles,rapporteurs, équerres et compas de tableau ( 20 de chaque) encre et colle pour les maîtres .Ce télécopieur a été apporté dans les valises de Lucien Gourong, qui a passé deux jours à Koro. Conteur et parrain de l’association, il se rendait au Mali et dans la région de Mopti pour le festival Les étonnants voyageurs de Bamako
Le village de Gakou est une des seules zones de Koro avec Beni-Bana ( voir 2004) pratiquement sans école.L’école de 300 élèves a 3 classes et un bureau pour le maître. Construite, l’école est en attente d’un maître et de mobilier et matériels.
A la demande du Comité de Jumelage de Koro, nous avons financé cet équipement d’un coût de 3 460 € : 40 tables-bancs, 2 bureaux pour les maitres, 4 tableaux noirs, 3 chaises ainsi que l’équipement de base pour les écoliers: ardoises, règles, craies, équerres, compas, rapporteurs, stylos ( 370 €)
( 300 élèves - 3 classes et un bureau) pour un coût de 3 460 € ainsi que l’équipement de base pour les écoliers ( 370 €). Même objectif et même équipement que pour Gakou ( voir plus haut)
L’eau potable a été installée ( adduction et borne-fontaine) dans les écoles primaires de Guru Anaye et Djibril Barry de Koro évitant aux 1100 enfants de ces deux écoles de boire de l’eau non potable pendants les journées chaudes et permettant également de mettre en place un jardin scolaire.
Aide aux victime du Tsunani, avec les associations quévenoises
le Comité Quéven-Koro a contacté les associations quévenoises , pour venir en aide aux victimes du Tsunami du Sri Lanka , le 26 décembre. Début 2005, ce sont près de 9000 € qui ont été récoltés auprès des Quévenois par les associations , somme remise au Amis de Ceylan de Lorient
De leur côté, les fermmes se sont mobilisées pour payer la construction du local .
Belle réussite qui fonctionne parfaitement et a libéré les villageoises d’un dur labeur.
DERNIERE NOUVELLE :
séjour de novembre 2010 : hélas, comme de très nombreux moulins à mil au Mali, celui de Péné n’échappe pas à la faiblesse du moteur et à un réel manque de pièce ; peut-être aussi à un certain manque d’entretien et de "suivi"...Bref! le moulin de Péné n’est plus en état de marche. Depuis le début de l’hivernage ( juin 2010) semble-t-il . Nous avons demandé au Comité de jumelage e faire le nécessaire pour en assurer la réparation avec les recettes des cotisations .
ça bouge à Koro ! réponse du Comité korois dans sa lettre du 20 mai 2011 , voir Rubrique Réalisations à Koro/2011
Le moulin à mil a fait des envieuses et les femmes de Koro ont souhaité acquérir cette batteuse.La mise en place de cette batteuse a été pour le moins longue : adapté pour le battage du riz et non du mil, les démarches pour rectifier l’appareil ont mis beaucoup de temps.
Finalement, ce n’est qu’en novembre 2007 , lors de la visite de Quévenois pour les 5 ans du jumelage qu’elle a été mise en route pour la 1 ère fois, pour un rythme de croisière réel l’année suivante.
DERNIERE NOUVELLE :
séjour de novembre 2010 : impossible de savoir depuis quand la batteuse ne fonctionne plus. Depuis -seulement ?- juin, nous dit-on... On nous affirme qu’elle a "beaucoup tourné dans les villages". On veut y croire ... Il semble surtout qu’on nous ait caché un réel manque de préparation dans le choix du matériel, son achat, voire le sérieux de l’acheteur.. et , là aussi de "suivi".
ça bouge à Koro ! réponse du Comité korois dans sa lettre du 20 mai 2011 , voir Rubrique Réalisation à Koro -2011
photos :à gauche : lors de la fête à Yadienga en 2008; à droite, là même,le 16 novembre 2010, en panne, sous le regard dépité des Quévenois qui espèrent,tout comme les villageoises, une prompte réparation...
La saison des pluies a été très irrégulière et insuffisante à l’été 2004, quelques villages en ayant été très dépourvus.
La solidarité a joué, certains villages étant excédentaires. Mais cela n’a pas suffi une aide internationale a été nécessaire.
Pour notre part, même si l’aide humanitaire d’urgence n’est pas du ressort d’un Comité comme le nôtre, nous ne pouvions pas rester insensibles et nous avons donc fait acheter 4 tonnes de mil pour une somme de 1000 €. Geste symbolique - ces réserves n’ont duré que quelques jours- mais très apprécié des populations de Togo Tina et Sandiourou qui nous ont reçus l’année suivante …