NOTE
Le programme de tous nos séjours au Mali est toujours réparti en deux temps à peu près égaux : la moitié du séjour à Koro pour régler les problèmes du jumelage ( réunion, contrôle des réalisations de l’année, projets de l’année à venir) et l’autre moitié pour la découverte du pays ( Pays Dogon, Burkina...)
A noter que les participants règlent la totalité des frais de leur séjour ( avion, visas,hébergement, restauration...)
Maryannick Allain, Alain Duclos, Vincent Gragnic, Renée Le Maréchal, Claudine Mahéo, Malou Taguet ont passé 12 jours au Mali et à Koro pour préparer le futur jumelage.
Voyage éprouvant déjà dès le premier jour avec une panne de voiture en pleine nuit juste avant Bankass. Eprouvant aussi à cause de la chaleur très humide puisque c’est la saison des pluies. Mais c’est une autre chaleur qui nous enveloppe , pendant notre semaine à Koro, celle de l’accueil, qui ne se démentira pas de tout le séjour, que ce soit au niveau des autorités, des élus, des populations…
Visites des écoles, des équipements, rencontres et réunions à Koro ou dans les villages … : nous rentrons avec une idée plus précise de Koro, de ses problèmes et de l’attente des Korois. Nous en rendrons compte aux Quévenois lors d’une réunion publique avec projection du film sur le séjour , le 3 octobre .
L’association est vraiment lancée…
Participants : Valérie Briand , Bruno Charun, Alain Duclos, Maurice Le Drogo, Alain Prébois
Au dernier moment on annonce que l’avion de Point-Afrique qui devait partir de Paris décollera de…Lyon. Heureusement qu’à l’arrivée, au beau milieu de la nuit, à Ouagadougou, nous sommes attendus et hébergés par Youssouf Guindo, un Korois qui enseigne à l’Université de Ouagadougou…
Après une nuit et la visite d’Ouahigouya, au Burkina où nous visitons le (dynamique) Groupement des Femmes, nous arrivons à Koro. Nous y sommes accueillis par le Maire Anahi Niangaly à l’Aventure, tout nouveau campement où nous hébergerons. Accueil en musique (et danse) avec la troupe locale Yanagaye.
Au programme à Koro : visites de courtoisie au chef de village et à la Mairie… ; visite de l’hôpital, des écoles primaires de Koro, rencontre avec les femmes dans différents maraîchages, avec les villageois et les écoliers de Yadianga et d’Ogasanhi… ; réunions avec les associations ,avec les élus et le comité à qui nous remettons près de 3 000 000 de francs CFA pour le premier projet ( Assainissement du marché, voir dans rubrique Réalisations 2002-2005 )...
C’est aussi l’occasion de découvrir le grand marché de Koro, qui a lieu tous les samedis, un des plus grands de la région, haut en couleurs, riche en senteurs …
Nous ne pouvons venir au Mali sans aller découvrir les richesses de la région : le Pays Dogon bien entendu, tout le long de la falaise depuis Teli au Sud jusqu’à Douentza, au nord. Le voyage nous conduit encore plus au nord jusqu’au point culminant du Mali, le Mont Hombori, dans un paysage qui n’est pas sans rappeler l’Ouest américain… Après ces paysages de sable et de grès, nous redescendons vers Mopti, la Venise malienne et un (très) long crochet nous amène à la perle de l’Afrique de l’Ouest, Djenné et sa si célèbre Grande Mosquée tout en banco.
Un séjour riche au Mali, comme à Koro pour lancer véritablement le jumelage !
du 29 novembre au 15 décembre 2003, avec 7 jours à Koro, pour une délégation quévenoise de 6 membres : Annie et Guy Frogin, Vincent Gragnic, Léone et Michel Vitry, Alain Prébois.
Arrivé à Sévaré-Mopti, le groupe commence par une incursion dans le Mali profond jusqu’à la région des lacs, en particulier celui de Korientzé, au nord, en direction de Tombouctou. Le retour vers Koro se fait en longeant la falaise dogon du Nord (Douentza) au sud (Bankass).
A Koro, après les visites officielles, c’est la rencontre avec les habitants, avec les membres du Comité local, du Conseil communal ou de Korois plus anonymes : l’accueil y est toujours exceptionnel. Les Quévenois ont aussi pu voir les premiers fruits de l’action du Comité de Jumelage : charrettes, outils, animaux financés dans le cadre du projet Assainissement en 2002 (voir dans rubrique Réalisations 2002-2005 ).
Nombreuses rencontres avec les villageois sont également programmées (Pomorododiou-Bégné, Péné ) mais la plus émouvante ( et la plus éprouvante) a été celle au village de Gakou, à 60 km de piste de Koro .
Parmi les projets ramenés à Quéven, à réaliser sur le budget 2003, il y aura justement l’équipement en mobilier, tableaux, matériel pédagogique de base pour l’école de Gakou, village éloigné et souvent oublié.
Bonne nouvelle cette année : après la sécheresse catastrophique de 2002,que ce soit à Koro ou dans toute la région de Mopti, les pluies ont été abondantes et régulières, et les greniers à mil sont plein à craquer…
Avant de reprendre l’avion pour Paris, excursion à Mopti et à Djenné.
Gérard et Marie-Claire Duermaël profitent d’un séjour au Mali pour faire un détour par Koro où, entre deux visites, ils rencontrent les responsables korois …
C’est une petite délégation ( Valérie Briand, Bruno Charun et Alain Prébois) qui se rend à Koro du 29 novembre au 14 décembre pour suivre l’avancement des projets en cours....assurer le contrôle des tâches comme aiment à le dire les Korois et préparer ceux à venir .
Les Quévenois arrivent par Ouagadougou et prennent le chemin des écoliers pour découvrir le Burkina (Kaya, Kongoussi, Ouahigouya…) avant d’aller voir nos jumeaux maliens. Les années ne se ressemblent pas et la saison des pluies 2004 n’a pas été très bonne : la situation alimentaire risque d’être préoccupante dans les mois à venir !
La délégation française rencontre d’abord le nouveau conseil communal fraîchement sorti des urnes et le nouveau maire : Agounon Djimdé, ancien directeur d’un Second Cycle. Puis on l’ amène à Gakou où l’école est maintenant équipée de mobilier scolaire ( projet 2003).
Les projets 2005 sont étudiés : l’acquisition d’un moulin à mil par les femmes de Péné, l’installation de points d’eau potable dans deux écoles de Koro…
Après une petite escapade à Mopti et dans la falaise, c’est le retour à Quéven, un autre monde…
Participants : Eveline Boudou, Renée Le Maréchal, Marc Cozilis, Alain Duclos, Jean-Pierre Guillerme, Jean Le Bihan, à Koro et au Mali du 11 au 24 février.
Après quelques jours au Burkina, sous la conduite d’Issaka, la délégation sera hébergée à Koro chez Hassimi Dama, un commerçant korois qui prête sa maison dans l’intérêt du jumelage : un cadre reposant avec un joli jardin, de l’eau courante et de l’électricité… Programme chargé puisque le but est tout de même de rencontrer le maximum de Korois pour faire progresser les projets du jumelage. On fait visiter deux structures nouvelles : le lycée et l’Institut de formation des maîtres.
Parmi les discussions avec élus et Comité de jumelage : la future bibliothèque d’abord et le gros projet triennal prévu autour et… le sujet qui fâche : l’assainissement du marché qui n’a guère progressé (voir dans rubrique Réalisations 2002-2005 ).Heureusement d’autres projets sont eux bel et bien réalisés : l’eau potable coule maintenant aux points d’eau dans les écoles Guru Anaye et Djibril Barry de Koro.
Autre école celle de Béni Bana où les Quévenois sont accueillis avec tous les honneurs par villageois et écoliers à qui l’on remet des stylos.
La pluviométrie a été mauvaise et le comité de Quéven s’engage à apporter une aide d’urgence pour les villages les plus touchés et à financer pour 1000 € de mil. La visite du Cescom (= dispensaire) de Pomorododiou montre qu’il reste beaucoup à faire.
Le jumelage est aussi un moment privilégié d’échanges et de fête, comme celle autour du « figuier » avec les femmes, ou au local de la troupe Yaapo où une foule considérable se rit des qualités de danseurs des Quévenois… Comme aussi ce match de foot entre les équipes locales. Sans oublier l’intéressante histoire de la Mare Sacrée (voir dans rubrique Koro et le Mali ) contée par Anahi Niangaly, l’ancien maire devenu président du Comité de jumelage .
Un saut de puce dans la falaise pour ceux qui ne connaissent pas le Pays dogon, et c’est le retour pour Orly où les chasse-neige dégagent les pistes…