nouvelles reçues par un ami korois, non-membre du Comité de Jumelage de Koro et aussi glanées sur internet
en vrac …
-actuellement l’ internet est possible à Koro avec les clé 3G plus de Orange et Malitel,
-la campagne hivernale de l'été 2013 , (mais nous l’apprenons 6 mois plus tard!!!…), est loin de la campagne 2012/2013.Le niveau de pluviométrie a été faible et mal réparti et les cultures de rentes (qui permet aux paysans de se faire un peu de revenus) telles que arachide et niébé n’ont pas donné. Pour le petit mil les terres des bas-fonds ont peu récolté, mais et en général peut dire la campagne a été médiocre.
-l’électricité est effective à Koro depuis la fin décembre 2013 et ce 24 heures sur 24. Cela a eu un impact immédiat sur l’économie de la ville : des petits restaurants et buvettes commencent à voir le jour, les concessions au bord des grands artères se transforment en boutiques et magasins de commerce.
- Depuis un certain temps de nouvelles constructions voient le jour et le style des constructions est en train de changer avec des constructions en durs.
-Pour ce qui concerne la route Nationale N°15 tant attendue : elle avait démarré en 2011 et arrêté en 2012 à causes des évènements de mars 2012 Les travaux ont repris et actuellement les travaux concernent les ouvrages d’arts ( ponts et autres passages d’eau). Une première de couche de remblai de latérite a été posée Bref les travaux sont en cours même s’ il nous semble que c’est pas la championne des entreprises qui est adjucataire du marché puisqu’elle a mis plus de 2 ans pour 150 km de Bandiagara à Koro
remarque : il s’agit de la route appelée Route du poisson , qui relie Mopti, capitale de la 5 è Région au Burkina-Faso ( Ouagadougou, Ouahigouya)…) et au-delà est essentielle pour le développement du cercle de Koro à noter que le projet de bitumage n’est pas récent puisque nous en parlions dans notre Lettre du Comité n °31 d’octobre …2009 ;
Voir le détail du texte du très bon article d'Alain Prébois en cliquant sur :
2009 10 lettre cqk page 3
-Actuellement une campagne de vaccination contre le tétanos est en cours pour les femmes 18 à 45 ans. Et dans les zones frontalières avec le Burkina, une épidémie de rougeole est déclarée et elle occupe plusieurs équipes de vaccination appuyées par Médecins du Monde.
-En sport c’est une coupe régionale de football qui se joue actuellement entre Koro, Bankass, Bandiagara et Douentza. Koro a reçu l’équipe Bandiagara il y a une semaine le match s’est soldé par un nul 0-0. Le match retour à Bankass le 23 février s’est aussi soldé par un nul de 1 but partout
-Un festival de plusieurs jours dénommé Bourogoum-pluriel va avoir lieu le 20 mars 2014 vers et pour plusieurs jours. Il aura lieu à la Mare sacrée, site important à Koro et que les Quévenois ont visité plusieurs fois, et est organisé par une association culturelle de jeunes Korois de Bamako .
-Les travaux de bitumage de la RN jusqu’à la frontière du Burkina est en train de démarrer
Mercredi 19 mars, Koro recevra la visite du Président de la république Ibrahim Boubacar KEÏTA ( IBK) pour l’inauguration de la centrale électrique de Koro, les préparatifs sont en cours et les élèves du primaires sont entrain de confectionner le drapeau malien pour l’accueil .
La centrale est une centrale hybride qui se compose d’un champ solaire photovoltaïque d’une capacité de 384 kW crête fonctionnant au fil du soleil , d’un système de batteries de stockage d’énergie et de deux groupes électrogènes d’une capacité totale de 675 kVA plus dun jeu d’onduleurs et un système de protection Elle comporte 4 km de ligne moyenne tension et de 377 foyers d’éclairage public.La centrale hybride utilisera suivant les périodes de la journée, soit la centrale photovoltaïque ou les groupes électrogènes sur le site pour réduire le coût de fonctionnement de la centrale.
Le coût de réalisation de la centrale s’élève à deux milliards quatre trente-deux millions (2 432 000 000) de francs CFA ( 3,7 millions €) hors taxeset hors douanes, financés par la société Energie du Mali avec le concours de la Banque du Commerce et de l’Industrie et de la Banque of Africa Mali.Les travaux de réalisation de ces deux centrales sont entièrement terminés
élections communales maliennes
Au Mali, les élections municipales sont reportées. Elles devaient avoir lieu en avril , mais ne se tiendront finalement pas avant le mois d’octobre.
Ces élections sont particulièrement attendues dans un pays où les scrutins locaux intéressent davantage la population. Le report décidé par le gouvernement malien a pour but d’assurer de meilleures conditions de vote.
Selon le ministère de l’Administration territoriale, il s’agit d’attendre le retour de nombreux déplacés et réfugiés, qui avaient fui le nord du Mali occupé par les groupes armés. Les Nations unies estiment qu’ils sont toujours près de 370 000 à ne pas être rentrés chez eux. Le report doit également permettre la réinstallation des services administratifs de l’Etat malien dans le nord, et d'assurer la sécurité lors de la tenue du scrutin.
700 communes et 10 000 élus sont concernés par le vote à venir. Les mandats de l’ensemble des élus territoriaux actuels ont donc été prolongés de six mois, jusqu’en octobre prochain..
Amadou Koïta, porte-parole du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République au Mali (FDR), principale coalition d’opposition, affirme n’avoir « aucune objection » à ce report. « Si ça permet de trouver une solution pacifique dans le nord, explique-t-il, c’est une bonne chose. »
des brigades pour endiguer l’exode des jeunes filles de Koro.
L’exode des jeunes filles est un phénomène bien connu des populations du cercle de Koro. Jadis à la fin de chaque saison de pluie, on assistait à un départ massif des jeunes filles vers les grands centres urbains. Elles se rendaient en ville pour travailler dans les ménages afin de pouvoir acheter leur trousseau de mariage. Dans beaucoup de villages, le départ se faisait par groupes d’âge et donnait lieu à des cérémonies rituelles et des bénédictions. Le retour des jeunes filles à la veille de l’hivernage était un moment de fête et de réjouissance dans les villages.
Mais depuis quelques années le phénomène ne comble plus les attentes, et il contribue à dégrader les mœurs et coutumes des villages. Les jeunes filles, n’ayant aucune protection sociale dans les centres urbains, deviennent des proies faciles. Elles sont souvent victimes de toutes sortes d’injustices. Elles ont du mal à s’adapter au rythme de la ville. Si certaines, avec un peu de chance, parviennent à avoir le prix du transport pour revenir au village, d’autres sont condamnées à rester en ville soit par manque de moyens, soit pour avoir commis un acte qui contribue à déshonorer leur famille au village.
De nombreuses jeunes filles déjà fiancées au village, contractent des grossesses non désirées et s’exposent à toutes sortes de maladies sexuellement transmissibles. Leurs fiançailles sont cassées et elles se retrouvent abandonnées aux vicissitudes de la grande ville, avec souvent un enfant à entretenir.
C’est cette situation qui a conduit beaucoup de villages à monter des brigades chargées d’empêcher les jeunes filles de partir. Une amende qui varie de 25.000 Fcfa et 50.000 Fcfa selon les villages, est infligée aux parents qui laisseraient leurs filles partir.
Ces mesures ont permis de réduire considérablement le flux vers les centres urbains. Sans endiguer complètement le flot. Certaines filles parviennent tout de même à échapper à la vigilance de tout le village et à tenter l’aventure.
La question fondamentale qui se pose aujourd’hui est comment occuper les jeunes filles restées au village après la saison des pluies ? Déjà dans beaucoup de villages, elles sont regroupées en associations et peuvent mener des activités génératrices de revenus.
Mais beaucoup peinent à avoir des financements auprès des organismes de micro-finances à cause de leur manque de qualification ou de formation dans un domaine bien précis. Il est donc nécessaire d’organiser des formations dans plusieurs domaines et faciliter l’accès aux crédits pour les groupes de femmes dans les villages
Note : sans entrer sur le fond du problème, cela conforte notre idée que notre aide aux Korois, en particulier aux associations féminines et/ou villageoises a tout son intérêt …
Reste à attendre que la situation sécuritaire au Mali redevienne normale et que nos partenaires korois se manifestent…, conditions essentielles pour la reprise de nos financement qui peuvent reprendre d’un moment à l’autre puisque notre situationfinancière nous le permet
Consommation d'éléctricité simplifiée à Koro « I SAGO » DEVIENT « SAGO MON »
L’Essor du 28 mars 2014 (L. DIARRA)
Dans le Séno [où se trouve Koro], le nouvel équipement énergétique a suscité de l’engouement des usagers, désormais libérés de la hantise de la facture mensuelle.
Comme dans les grandes capitales régionales, les habitants de Koro disposent désormais d’un compteur à prépaiement, communément appelé I Sago (à ta convenance, devenu Sago Mon en langue dogon) ,une commodité promue depuis plusieurs années.
I Sago , comme son nom l’indique, est un dispositif permettant aux clients de se procurer des unités d’électricité à utiliser, un peu à l’image des unités de communication proposées par les opérateurs de téléphonie mobiles : le client dispose d’un code qu il introduit dans son compteur à l’aide d’un clavier qui se trouve sur son équipement, le compteur affichant la quantité d’électricité disponible. Le prépaiement de l’électricité peut même via le téléphone portable.
Le compteur pré-payé facilite grandement la maîtrise de la consommation en énergie. Mais , la politique commerciale EDM devrait-elle pas être l’incitation à consommer toujours plus ? Non, explique le conseiller à la communication de EDM, car pour le moment la société n’est pas en mesure de produire toute l’électricité demandée par les consommateurs potentiels. Sa principale préoccupation est donc de rendre l’énergie constamment disponible pour ses clients en aidant à la maîtrise de la consommation d’énergie.
LA SIMPLICITÉ D’USAGE.
A Koro, le nouvel équipement a séduit par sa simplicité et pour le contrôle sur la consommation:
«j’avais la hantise des factures de fin de mois, car on consommait beaucoup chez moi. Mais depuis l’installation de I Sago, j’ai tout de suite responsabilisé ma famille. Plus jamais l’on ne laisse les lampes allumées et les appareils en marche sans nécessité. … Même mes petits-enfants y ont pris goût. Ils ne se lassent d’ailleurs de me répéter qu’on ne doit pas gaspiller l’électricité », confie un habitant .
Même sentiment de satisfaction pour Allaye Guindo, habitant de Koro qui estime que le compteur I Sago est venu pour soutenir les consommateurs à faible revenu: « Avec 1.000 francs CFA, l’on peut avoir du courant. Difficile d’imaginer cela avec la facture. Tous les usager de Koro pourront le confirmer. », dit-il.
(de Maliki Tembely, ami korois)
Depuis notre échange, j’ai fait la caisse à résonnance et je crois que ça va bouger très prochainement, j’ai eu des discussions avec le Maire et l’honorable député Hammadoun NIANGALY dit Bob.
Quant aux nouvelles de Koro voici quelques-unes :
-Comme prévu le Président IBK est passé à Koro pour l’inauguration de la centrale électrique, un accueil populaire et surtout la promesse de résoudre le problème récurrent d’eau qui se pose à Koro.
Mise au ralenti des financements à Koro en 2014
Depuis 2001, il y a un sentiment d’attachement fort de Quéven à l’égard de Koro, parce qu’il représente une action vivante et concrète.
Depuis 2011, il est moins vivant et moins concret du fait de l’interdiction des déplacements au Mali. Depuis mai 2013, un second souci s’est greffé, puisque le responsable du Comité de suivi, chargé de l’envoi des compte-rendu de projets, des factures et des photos s’est mis en congé de ce comité pour participer à la campagne électorale législative.
Depuis, il a été élu parmi les quatre nouveaux députés de Koro. De fait, il ne peut plus être responsable du suivi.
Il faudra sans doute un peu de temps pour que le Comité de jumelage malien se restructure … Nous espérons qu’il ne faudra pas trop de temps pour que le Ministère des Affaires étrangères autorise les ressortissants français à se rendre au Mali (actuellement Koro est encore « en zone orange », très fortement déconseillée…)
Ainsi, après des réflexions, longues et fouillées, le Conseil d’Administration du mercredi 11 décembre a pris la décision que nous espérons provisoire de mettre au ralenti nos activités cette année, et ce, jusqu’à ce que la situation s’améliore (situation sécuritaire au Mali, nouvel interlocuteur pour le suivi des projets à Koro, renouvellement de Comité korois, élections municipales à Koro en avril prochain…).
Cela se traduira par le fait que :
- nous ne financerons pas de projet de développement à Koro en 2014, sauf évidemment urgence (alimentaire, autre…)
- nous n’organiserons pas, à Quéven, de manifestations importantes telle le vide-grenier de février qui est annulé, mais nous continuerons les actions culturelles ou de présence sur le terrain.
- les réunions mensuelles du Comité sont évidemment maintenues à Quéven, ainsi qu’une information périodique aux adhérents via courriel et via notre site internet
Notre trésorerie étant saine, en particulier avec les rentrées internes (vide-grenier 2013, marché de Noël, spectacle de Lucien Gourong), nous pourrons redémarrer le financement de projets à tout instant, sans dépendre de l’aide extérieure, et nous espérons que cela sera le plus rapidement possible.
La vie du Comité continue, les relations continuent… mais il faut donner du temps au temps , selon l’expression consacrée.